Nous, cellule autonome du mouvement WHITE SUN, fondé au cœur de l’Ukraine, en opposition aux systèmes corrompus et aux élites qui divisent notre peuple, déclarons : l’heure est venue pour une troisième alternative — une voie qui rejette à la fois le chaos du libéralisme et les chaînes du totalitarisme. Nous portons des idées qui uniront non seulement l’Ukraine, non seulement l’Europe de l’Est, mais tout notre continent — pour un avenir où les peuples sont forts, libres et fidèles à leurs racines.
Notre idéologie cherche à rassembler la société autour de l’idée de la nation comme un tout organique, où l’État est un instrument de la volonté collective, orienté vers l’unité, la justice et la préservation de l’identité européenne. Contrairement au libéralisme, qui place l’individu au centre, ou au marxisme, qui met l’accent sur la lutte des classes, nous proposons une troisième voie — une synthèse du nationalisme et de la justice sociale, où les intérêts personnels sont subordonnés au bien de la nation. Le mouvement « Soleil Blanc », né en Ukraine avec pour ambition de s’étendre à l’Europe, peut être considéré comme une interprétation moderne de ces idées, adaptée aux défis du XXIe siècle, tels que la mondialisation, la fragmentation culturelle et la crise de confiance envers les systèmes existants.
Notre idée repose sur plusieurs principes clés. Premièrement, la nation comme valeur suprême : la nation est comprise comme une communauté liée par une histoire, une culture et un destin communs, et non comme une simple somme d’individus. La liberté individuelle est secondaire par rapport au devoir envers la société, et l’individualisme est perçu comme une menace à l’unité. Deuxièmement, un État fort : il agit comme un organisateur de l’économie, de la culture et des relations sociales, les orientant vers la réalisation des objectifs nationaux. L’initiative privée est permise, mais subordonnée aux intérêts de la nation, et non au profit personnel. Troisièmement, la justice sociale par l’unité : l’idéologie rejette le conflit de classes, proposant un modèle de « communauté populaire » où ouvriers, paysans, intellectuels et autres groupes collaborent pour le bien commun. L’État garantit l’emploi, des protections sociales de base et l’accès à l’éducation, mais toujours dans le cadre du projet national. Enfin, la continuité culturelle : les traditions, la famille et l’identité nationale sont considérées comme les fondations de la stabilité, bien que des changements soient possibles s’ils sont organiques et ne détruisent pas la société.
L’État doit jouer un rôle central, coordonnant l’économie par une combinaison d’initiative privée et de planification. Les grands projets — de l’infrastructure à l’industrie — sont subordonnés aux intérêts nationaux. La politique culturelle vise à renforcer l’identité à travers l’éducation et les médias, qui filtrent les influences destructrices pour protéger la société des manipulations. Le système politique est centralisé, mais inclut des mécanismes de retour d’information — associations professionnelles, conseils locaux, assemblées publiques — pour prendre en compte les voix des différents groupes. Le leadership, incarnant la volonté de la nation, synthétise ces signaux, mais son pouvoir est limité par sa responsabilité envers le peuple.
La dissidence est tolérée tant qu’elle ne menace pas l’unité. Les nouvelles idées ou mouvements sont analysés : refoncent - ils la société ou mènent-ils à sa désintégration ? Si c’est le premier cas, ils sont intégrés ; si c’est le second, ils sont limités.

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